“Work hard, play hard” (ou plutôt, une variante)

Crédit : Charlota Blunarova pour Unsplash

Mes chères et chers Équilibristes,

Il y a une douzaine d’années, j’ai fait un voyage express en Afrique du Sud pour rendre visite à nos distributeurs sur place. J’y allais pour faire la tournée des directions d’hôpitaux locaux et promouvoir une solution que la société pour laquelle je travaillais voulait introduire dans la région.

Pendant 2 ou 3 jours, j’ai été en Afrique du Sud, sans vraiment voir l’Afrique du Sud : je passais de la voiture aux salles de réunions d’hôpitaux, à la voiture.
Je me souviens des paysages vus à travers la fenêtre, de ma curiosité et envie d’en voir plus… et des conversations avec la dirigeante de notre distributeur local, une femme très énergique qui travaillait non-stop pendant le trajet, jonglant entre appels, e-mails, fichiers sur son ordinateur (non, ce n’est pas elle qui conduisait, ouf).

A de nombreuses reprises, elle a prononcé ces mots - “We work hard and we play hard” – en me décrivant les weekends qu’elle passait avec son mari, à vadrouiller et camper dans le bush qu’ils exploraient à bord d’un énorme 4x4 tractant une caravane encore plus énorme, totalement déconnectés du travail.

Encore aujourd’hui, je pense à ses paroles et son mode de vie quand j’entends ce mantra « work hard, play hard ».

Et j’y pense souvent à ce mantra, parce que force est de constater que les clients que j’accompagne workent plutôt hard aussi.

Souvent parce qu’ils aiment travailler, parce que leurs responsabilités l’exigent, parce qu’ils sont curieux, s’épanouissent dans ce qu’ils font. Parfois aussi parce qu’ils le subissent, mais pour la plupart d’entre eux, la valeur travail est forte, et leurs choix sont assumés.

En revanche, c’est souvent sur le « play hard » que ça pêche. Et c’est là que je trouve qu’il y a plein de choses à explorer (et c’est un des sujets que j’aborde dans mon livre, En Équilibre, qui sort lundi !).

Alors plutôt que "work hard, play hard”, qui ne me plaît qu’à moitié, j’ai pensé à une variante : à travail intense, besoin de récupération intense.

Le sujet est là : quand on donne beaucoup, on a besoin de récupérer. La récupération peut prendre plein de formes : le repos, le sommeil, le fait de prendre l’air, de respirer, de voir des amis, de faire du sport. En fonction de vos besoins, des circonstances, la réponse sera différente.

Mais ce qui ne varie pas, c’est le besoin de récupération. On le comprend facilement, intuitivement même, pour un effort physique, or c’est pareil pour un effort cognitif, de concentration, etc...

C’est exactement ce que je me suis appliqué pendant le mois qui vient de s’écouler, où j’ai enchaîné beaucoup de déplacements et d’interventions chez des clients. Je me suis ménagé des tas de moments de récupération, qui changeaient d’allure en fonction de mes besoins : solitude après des journées de formation, sport après de longues heures assise dans les avions ou les trains, du temps dehors après des journées en salle de réunion. Bref, vous avez compris.

Et cette phrase que je me répétais en boucle « je manque de temps pour faire tout ce qui est sur ma to-do, donc je me repose, je me recharge ». Totalement contrintuitive, absolument nécessaire, et aussi la raison pour laquelle j’ai peu écrit de lettres et publié d’épisodes ces dernières semaines.

Pensez à tout cela la prochaine fois que vous êtes dans une période de « work hard » : demandez-vous comment vous allez récupérer, et sacralisez ce temps dans votre agenda.

On parle de tout cela avec une prochaine invitée dont j’ai hâte de partager avec vous les propos.

Et dans le prochain épisode, je vous emmène dans les coulisses de l’écriture du livre.

J’ai sincèrement hâte qu’il soit entre vos mains pour qu’on puisse en parler ensemble.
 
D’ici là, take good care, et merci de faire partie de cette belle communauté d’équilibristes,
Sandra

Aussi !

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