Variations de rythme

Crédit : Lysander Yuen pour Unsplash

Mes chères et chers Équilibristes,

Après 10 jours de tracances (formidable néologisme lu dans la chouette newsletter dont je vous parlais la semaine dernière – il désigne la période où l’on reprend le travail après les vacances, mais sans les enfants, parce qu’ils sont encore en vacances en dehors de la maison. Merci les grands parents !), voilà les enfants rentrés, et nous, repartis pour un tour de manège (cliquez à vos risques et périls).

Avez-vous trouvé de nouveaux repères pour l’année à venir ?

Votre orga se rode ?

En parlant de changement de rythme…

Je voulais vous parler de quelque chose que j’ai essayé il y a quelques semaines.

Le fractionné.

Je cours depuis plusieurs années pour le plaisir, je fais des courses de temps en temps, et je n’avais encore jamais essayé cette technique d’entraînement, dont tous les spécialistes disent qu’elle fait progresser en vitesse et en endurance. 

Je m’y suis donc mise.

Le principe du fractionné, c’est de découper un entraînement en 2 types d’efforts : un effort intense, une course rapide et courte en durée, suivie d’un effort plus doux, de récupération active (course lente ou marche).

[vous me voyez venir avec mes gros sabots de fan de métaphore ??]

J’ai adoré.

La sensation de l’effort, l’impression de pousser mes limites, de tout donner et de me sentir puissante, tout en sachant qu’il y avait une fin à cet effort.

Et puis la récupération, où l’on ressent différemment les muscles qui ont été sollicités si intensément juste avant.

Le parallèle avec nos vies quotidiennes m’a sauté aux yeux : concentration sur une tâche intense, et relâche, récupération.

Trop souvent, on oublie la relâche, la récupération.

Un fractionné sans effort doux, ça s’appelle un sprint.

Vous avez envie de courir quoi vous ?

Poursuivant ma réflexion, je me suis demandée comment appliquer ces idées à ma rentrée.

J’ai donc acté quelques décisions, que je partage avec vous parce que vous en verrez les conséquences dans les mois qui viennent :

  • Je mets Instagram en arrière-plan pour le moment. J’ai adoré mon été sans réseaux sociaux, j’ai envie de cultiver une qualité de présence et de simplicité que je sens impactées par Instagram en particulier. Ce n’est pas un au revoir définitif et brutal, il se peut que j’y passe une tête de temps en temps, mais je le mets sur le back burner*. Le lien avec vous me tient beaucoup à cœur – je continue de vous écrire 2 fois par mois, et je communiquerai sur mes projets professionnels sur LinkedIn qui est une plateforme que j’apprécie. Si nous n’y sommes pas connectés, n’hésitez pas à venir m’y faire un coucou !

  • Je transforme mes mercredis en zone sans réunion et sans « travail » à proprement parler. Je suis déjà confrontée à la difficulté de définir ce qui constitue du travail 😅 – lire pour le boulot, ça compte ? Mais je suis très enthousiaste à l’idée de tester une variante de la semaine de 4 jours, appliquée à mon entreprise. Mes amis de Welcome to the Jungle ont beaucoup contribué à nourrir ma réflexion sur le sujet. Il se peut même que je documente tout ça, ça m’amuse d’observer tout ce que cette décision provoque. Et puis expérimenter, c’est quand même la meilleure manière d’éprouver une idée. A suivre…

Pour ce qui est du podcast, j’ai ressenti un besoin de nouveauté, je concocte donc quelques changements, rien de brutal, mais juste de quoi le maintenir proche de mes convictions et de la mission que je me donne plus largement dans mon travail.

L’épisode de la semaine prochaine vous en dira plus.

Merci de votre fidélité, et bonne rentrée !

Take care !

Sandra 

* En anglais, “to put something on the back burner”, ça veut dire le baisser en niveau de priorité, mettre en veilleuse, littéralement, le mettre sur le brûleur du fond de la gasinière. Chouette comme expression, non ?

Quelques raisons de rejoindre un groupe pour se faire coacher 

En échangeant avec des personnes ces derniers temps, je me suis rendue compte que beaucoup imaginaient que le coaching de groupe était moins « efficace » ou « adapté ».

Si le coaching en format de groupe vous rebute un peu (voire vous effraie, vous intimide), voici 5 bonnes raisons de changer d’avis à ce propos :

« Ça fait du bien de se sentir moins seul·e » - c’est LA phrase que j’entends le plus à l’issue des ateliers que j’anime, que ce soit en entreprise ou pour mes équilibristes dont vous faites partie. Vos sujets sont aussi uniques qu’universels. Voir que d’autres bloquent sur les mêmes choses que vous, c’est puissant : ça normalise, ça déculpabilise, mais surtout, ça permet de trouver des idées, des solutions, des choses à tester pour soi. 

  1. Vos ami·es, votre conjoint·e, vos enfants, votre équipe – ce ne sont pas les personnes les mieux placées pour vous accompagner à trouver vos réponses ou solutions. Ils ont un intérêt direct dans les décisions que vous prenez. Et parfois, ils n’ont tout simplement pas le recul que vous offre un groupe d’inconnu·es (qui ne le restent pas longtemps), et se sentent parfois impuissant·es à vous aider.

  2. Le groupe agit comme un miroir – voir d’autres personnes cheminer apporte énormément quand on est soi-même sur un chemin similaire. On prend des choses, on en laisse d’autres, ça stimule.

  3. Vous allez rencontrer des personnes nouvelles (et qui sait, peut-être des ami·es ?). Je ne peux pas prédire le niveau de proximité qui se développera au sein du groupe, mais je peux affirmer que le groupe sera soudé le temps du cursus. Cette alchimie, je la constate à chaque atelier, et j’y accorde une attention et un soin importants.

  4. Vous développerez votre tolérance et votre ouverture. Vous aurez beau cheminer ensemble, vous aurez sûrement des réponses différentes aux questions que je vous poserai, et ferez des choix différents face à des situations similaires. Le non-jugement et la curiosité sont des ingrédients phares de mon travail, avec Les Équilibristes et Conscious Cultures. On en a besoin. 

On a un groupe d’enfer, prêt à démarrer la semaine du 17 septembre. Si vous avez envie de prendre une des 2 dernières places, prenez rdv ici pour échanger sur votre situation.

Candidatures jusqu’au 14 septembre !

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