Séverine Bavon – Exercer son talent dans les meilleures conditions

Ce titre est un peu plat comparé aux propos de Séverine Bavon, mon invitée du jour. Mais chaque mot y a sa place : il est question dans notre échange de talent – en particulier celui des freelances que Séverine réunit au sein d’Acracy, et des meilleures conditions de travail possibles, un des sujets d’étude de prédilection de Séverine.

Je vous la présente : Séverine Bavon a démarré sa carrière dans la pub, avant de lancer une agence de mise en relation des meilleurs talents créatifs en freelance avec les entreprises qui ont besoin de leurs services (avec un flair hors du commun, puisqu’à la veille de la pandémie qui a tout d’un coup normalisé les discours sur la flexibilité, le besoin d’autonomie, etc…).

J’ai découvert le travail de Séverine dans sa newsletter CDLT (oh que ce titre m’a fait rire – si vous avez cdlt dans votre signature électronique, j’en profite pour vous le demander : ayez la gentillesse de mettre le mot en entier, pas en abrégé. Cette abréviation, qui plus est insérée automatiquement, n’est pas très cordiale, justement), et grâce à son portrait publié dans Welcome to the Jungle.

Son travail est passionnant : aussi drôle que juste, pertinent que documenté. Je vous conseille vivement de vous inscrire à sa newsletter.

Avec Séverine, nous avons parlé de ce que les individus cherchent en réalité derrière la soi-disant liberté du freelancing (il ne s’agit pas tellement de liberté d’après Séverine), des arbitrages entre ce que l’on donne et ce que l’on reçoit au travail, de la loi de Parkinson et de ce que ça a changé pour elle de travailler en tenant compte de ses rythmes physiologiques.

On a aussi un peu philosophé toutes les deux, sur ce qu’est l’inverse du travail, et sur ce qui repose vraiment. Vous verrez, c’est de la philo très appliquée et applicable.

J’ai adoré parler avec elle de la manière dont on peut remettre en cause des idées pré-établies sur la manière dont on fait les choses : par exemple, non, un appel d’offres ne se termine pas nécessairement la veille de sa remise à 2h du matin. 

Sa réponse à ma question traditionnelle de fin autour de la fierté est merveilleuse. On aurait pu relancer une toute autre discussion. Peut-être pour un prochain épisode…

En tout cas, un merveilleux épisode, que je suis heureuse de vous offrir. Je remercie sincèrement Séverine d’avoir été mon invitée, et pour son travail passionnant.

Bonne écoute !

Sandra 

 
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